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Articles de la presse sur le blocage d’Alpine Energy le 25 avril 2012

jeudi 26 avril 2012, par postmaster

Le communiqué de "Randonneurs et petites mains" :

Depuis 7h15, ce matin du 25 avril 2012, les militant-e-s et riverains
anti-THT ont entrepris de bloquer le dépot de Alpine Energie, une des
entreprises primo-contractantes de la ligne THT auprès de RTE.

Ce dépôt situé à Fleury, près de Villedieu est un des nombreux de ce type
dont disposent les fabricants de pylônes tout au long du tracé de la
future ex-ligne THT Cotentin Maine.

Alpine Energie est une entrerpise germano-autrichienne qui dispose d’une
filiale dans le sud ouest de la France. Pour autant, il semblerait que ce
soit l’unité luxembourgeoise qui ait été désignée pour balafrer notre
paysage.

Il est toujours opportun et important de nous opposer par les actes à
cette verrue qui nous envahit comme le montre l’absence de travaux sur la
commune du Chefresne.

Nous ne voulons pas de cette ligne, notre contestation ne pourra être
étouffée. Nous crions juste de plus en plus fort, de plus en plus
nombreux, jusqu’à être pris au sérieux.

Nous continuons de refuser la dictature économique imposée par RTE et le
lobby énergétique français.

Nous continuons de soutenir les propriétaires et les maires qui résistent
encore aux nombreuses pressions et menaces !

Nous n’arrêterons que lorsque RTE aura commencé le chantier de
démantèlement des travaux déjà exécutés.

Amplifions la résistance !


Article "La Manche Libre"

Villedieu : les manifestants anti-THT paralysent un dépôt

20 manifestants anti-THT ont bloqué l’entrée d’une société sous-traitante de RTE mercredi, vers 7 heures, à Fleury, près de Villedieu-les-Poêles.

Ce matin, vers 7h, une vingtaine de manifestants anti-THT, membres du collectif AG Le Chefresne, ont bloqué l’entrée de la société Alpine, une société sous-traitante de RTE, au lieu-dit Landerie, sur la commune de Fleury.

"Nous souhaitons empêcher la construction de la ligne THT et montrer que l’on peut intervenir ailleurs que sur les pylônes", souligne l’un des manifestants, alors que la future ligne THT passera dans la commune du Chefresne à seulement 300 mètres des habitations.

Sur place, une vingtaine de gendarmes de Villedieu-les-Poêles et d’Avranches sont également présents, ainsi que deux camions CRS, stationnés un peu plus loin. "Vous êtes plus rapides à nous interpeller qu’à nous protéger !", s’exclame l’un des manifestants devant l’arrivée des forces de l’ordre.

La manifestation s’est déroulée de manière très pacifique. Vers 9h, le barrage était levé. D’autres actions sont à prévoir, dès demain, jeudi 26 avril, à Flamanville.

De notre correspondante sur place, Jacqueline Jacquin






Article Ouest-France

Ligne THT. Les militants bloquent un dépôt à Fleury

Les militants anti-THT, à Fleury mercredi matin.

Les militants anti-THT ont organisé une action symbolique sur la commune de Fleury, dans la Manche, dès 7 h ce mercredi matin.

Une vingtaine d’opposants à la ligne Cotentin-Maine ont bloqué un dépôt logistique d’une société luxembourgeoise travaillant pour le compte de RTE. Des banderoles ont été déployées pendant près d’une heure avant que les militants ne quittent les lieux. Ils souhaitaient avant tout communiquer sur leur action et « porter le débat à l’extérieur du Chefresne », où les militants ont établi leur camp depuis plus d’un mois. La trentaine d’employés luxembourgeois a pu accéder au site après leur départ, peu après 8 h 30 ce matin.


Dépêche Agence France Presse (AFP) :

Blocage d’un dépôt de matériel pour la ligne THT dans la Manche

RENNES - Une vingtaine de militants bloquaient mercredi matin dans la Manche, près de Villedieu les Poêles, un site de stockage de matériel pour les chantiers de la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine, qui doit acheminer l’électricité du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), selon un militant et les gendarmes.

Les grilles du dépôt de Fleury sont cadenassées. Aucun camion n’a pu entrer et sortir depuis 7H15, a commenté auprès de l’AFP l’un des militants qui ont déployé une banderole où l’on pouvait lire : du haut des arbres au pied des pylones, résistons à la ligne THT.

Les opposants réclament le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets sur la santé des THT. Plusieurs études montrent qu’il y a statistiquement plus de risque pour un enfant d’être atteint de leucémie s’il vit près d’une THT mais le lien de cause à effet n’a jamais été prouvé.

Quatre départements sont concernés par le chantier (Manche, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Calvados).


Article en ligne de France 3 :

Fleury (50) : Action des militants anti-THT

Par Catherine BERRA

Une action symbolique menée sur un dépôt logistique du chantier de la THT en marge du camp du Chefresne.

Cela fait bientôt un mois que des militants anti-THT campent sous des peupliers au Chefresne, dans la Manche, afin d’en empêcher l’abattage.

Hier matin, une vingtaine d’entre eux a bloqué symboliquement un site de stockage de matériel près de Villedieu-les-Poêles.

Ce dépôt logistique de matériel pour les pylônes de la future ligne THT Cotentin-Maine appartient à une société luxembourgeoise travaillant pour RTE (Réseau transport d’Electricité), filiale d’EDF, en charge du chantier.

Pendant près d’une heure, au petit matin, les grilles du dépôt ont été cadenassées, bloquant l’entrée et la sortie des camions.

Les militants ont déployé une banderole "du haut des arbres au pied des pylônes, résistons à la ligne THT".

Les opposants à la future ligne très haute tension actuellement en construction dans le sud de la Manche réclament le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets sur la santé des THT.

Plusieurs études montrent qu’il y a statistiquement plus de risque pour un enfant d’être atteint de leucémie s’il vit près d’une THT, mais le lien de cause à effet n’a jamais été prouvé.

Rappelons que la ligne THT Cotentin-Maine doit alimenter le réseau électrique national à partir du futur réacteur EPR lui-même en construction à Flamanville.

Elle sera longue de 163 km et traversera 74 communes sur lesquelles seront plantées 320 pylônes de 40 à 65 mètres de haut, tous les 500 mètres en moyenne.

Le coût de la construction de la ligne est estimé à 200 millions d’euros (340 millions avec les mesures compensatoires).

La construction qui a commencé en janvier 2012 mobilise une quarantaine d’entreprises et jusqu’à 900 salariés.

Quatre départements sont concernés par le chantier de la THT : la Manche, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne et le Calvados.