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Dépèche AFP : Le chantier de l’EPR de Flamanville a bien 2 ans de retard, selon la CGT
jeudi 21 janvier 2010
PARIS - Le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche) a pris deux ans de retard, a affirmé jeudi une représentante de la fédération Mines-Energie de la CGT, confirmant des informations parues dans la presse.
"On sait qu’il y a deux ans de retard car on constate une dérive importante des plannings", a affirmé Marie-Claire Cailletaud, responsable du pôle économique de la Fédération, au cours d’une conférence de presse.
"Le chantier avance à marche forcée pour essayer de tenir les délais. Ils essaient de pousser les équipes à bout", a-t-elle ajouté.
Les quotidiens Le Figaro et Les Echos indiquaient cette semaine que les travaux sur l’EPR de Flamanville, le premier réacteur de ce type en construction en France, avaient pris "au moins deux ans de retard" par rapport à la date prévue de mise en service en 2012.
En outre, le coût du chantier serait désormais de 5 milliards d’euros, contre 3,3 milliards d’euros initialement prévu, selon ces journaux.
"EDF manque de transparence sur le dossier. Il faut assumer le fait qu’on ne tiendra pas les délais et que l’EPR coûtera plus cher que prévu", a ajouté Mme Cailletaud.
Electricité de France (EDF) avait implicitement reconnu un retard d’un an, en novembre, en distinguant le démarrage du réacteur, prévu en 2012, et la "production d’électricité commercialisée", désormais fixée en 2013.
Contactée par l’AFP, la direction d’EDF s’en est tenue à ce calendrier.
La CGT est le syndicat majoritaire chez EDF, le groupe en charge du chantier de Flamanville. Le syndicat compte 4 représentants au conseil d’administration d’EDF.
(©AFP / 21 janvier 2010 14h07)