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Le combat contre la THT pas perdu pour Ernée Environnement - Article Ouest-France
vendredi 5 février 2010
Même si les troupes ont diminué depuis la création de l’association, ses fidèles n’ont pas capitulé. « Notre association reste toujours hostile à la création de la ligne haute tension Cotentin-Maine de deux fois 400 000 volts et au réacteur EPR de Flamanville qui prend énormément de retard dans les travaux », relève Alain Ruamps, le président d’Ernée Environnment.
L’association ernéenne se positionne maintenant, comme d’autres associations locales, dans un soutien indéfectible au collectif Mayenne Suvoltée et aux côtés du collectif régional Stop THT, avant le lancement de la déclaration d’utilité publique.
Le président ajoute : « Nous travaillons avec le collectif des élus. Il s’agit d’un combat juridique sur le fonds. Cela va prendre du temps, mais notre principale revendication reste la suppression du projet avant les résultats d’une étude épidémiologique sur le sujet, la révision des normes en matière d’électromagnétisme, 100 microteslas pour la France, alors qu’elles sont de 0,2 microtesla en Suède, et la distance de sécurité par rapport à la ligne, calculée par RTE sous l’axe des pylônes ! »
En parallèle, une association de riverains s’est créée, « elle s’étend aux sections relais bientôt en place à Bréal-sous-Viré, Beaulieu-sur-Oudon et Montaudin. Malheureusement, les riverains concernés par le tracé ne sont pas assez nombreux à se manifester », constate Alain Ruamps.
Présent à l’assemblée et interpellé par le président Ruamps, Gérard Lemonnier, le maire, a rappelé la position du conseil municipal d’Ernée. « Une position claire depuis 2006, confirmée par la motion que j’ai déposée en juillet 2009 », c’est-à-dire peu après son élection à la suite du décès de l’ancien maire. « Au-delà de toute option pour ou contre, le souci que je partage avec d’autres, c’est celui qui peut se présenter en matière de santé pour l’homme ou pour les animaux ». Et c’est effectivement en débattant de ce sujet-là que le « courant » passera... Ou ne passera pas !
Ouest-France du 5 février 2010