Enquête : comment vit-on autour d’une ligne Très Haute Tension ?

Les trois co-présidents d’Ille-et-Vilaine sous tension lors de l’assemblée générale vendredi à Bréal-sous-Vitré.

Le collectif Ille-et-Vilaine sous tension se réunissait pour son assemblée générale vendredi soir à Bréal-sous-Vitré. L’occasion de présenter l’enquête qui va être menée par les collectifs de l’Ille-et-Vilaine, de la Manche et de la Mayenne avec le Criirem, le Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques. L’objectif : connaître l’incidence des lignes à très haute tension sur les habitants. « Puisqu’aucune étude indépendante et de grande ampleur n’a été réalisée en France, et que RTE ( Réseau de transports d’électricité) ne dévoile pas encore son tracé, on a décidé de réaliser l’enquête sur les trois départements », résume André Robinard, co-président du collectif 35.

La chercheuse Catherine Gouhier est venue présenter les résultats de recherches scientifiques. Constat : les ondes électromagnétiques présentent des risques pour la santé. Les effets peuvent se manifester par des brûlures ou des picotements. Les effets sont également biologiques. « On a pu constater des troubles du comportement, de l’agressivité ou encore de la fatigue chez des personnes exposées à des champs magnétiques ». Les premiers résultats devraient être rendus d’ici aux élections municipales.

De son côté, Pierre Méhaignerie considère que « les lignes existantes ne suffisent pas. » Il soutiendra cependant les riverains sur la question de la santé et du principe de précaution. Une position qu’il a affirmée la semaine dernière à Dominique Maillard, président national de RTE.

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