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Tribune d’un habitant de la Manche parue dans la presse locale

jeudi 25 juin 2015, par postmaster

Texte intitial (juin 2015 : http://antitht.noblogs.org/files/2015/06/TribuneJLR.pdf

Selon que vous serez puissant ou misérable ... cette citation de Jean de la Fontaine est toujours d’actualité, de nos jours !

Depuis deux ans, la ligne THT Cotentin-Maine, désormais en service, s’était faite petite, toute petite, si l’on peut dire .
La voilà qui remonte en surface, et l’on commence à voir fleurir discrètement, et sans doute par secteurs sur son tracé, quelques annonces immobilières mettant en valeur les quelques dizaines d’habitations situées à moins de 100 m du couloir de lignes et dont 56 propriétaires désiraient fortement déménager loin des ondes incriminées.

La pression du ministère de l’environnement de N Kosciusko-Morizet avait à l’époque rendu obligatoire dans ce cas, le rachat par RTE (réseau-transport-électricité) des biens concernés, au prix du marché.
Vingt cinq mois plus tard, c’est le cas, notamment dans le centre Manche à Notre Dame de Cenilly célèbre pour ses « 
incidents à répétition », qui ont émaillé la construction des pylônes et la prise de position positive du conseil municipal de l’époque, alléché par les conséquentes compensations financières.

Les quatre annonces regroupées par des notaires du crû - dont c’est le travail - sont publiées à des tarifs défiant toute concurrence ( 15 000 ou 20 000 euros par propriété avec la mention « prox THT » inscrite banalement dans le libellé )
Pour RTE, il suffirait donc d’annoncer la couleur pour se dédouaner et ensuite décliner toute responsabilité future sur d’éventuels « problèmes » sanitaires pouvant survenir, ultérieurement !

Le vil prix demandé permettra à coup sûr de se débarrasser, a perte, de ces « patates chaudes » car il y aura certainement des amateurs ; se seront soit des personnes sans gros moyens financiers qui verront là l’occasion unique d’accéder à la propriété (pas forcement saine, mais, pour ce prix ...!), soit de spéculateurs qui auront eux aussi l’occasion en or d’acheter quelques murs (voire le tout, comme en court localement le bruit) pour louer ensuite à ces mêmes personnes dénuées de suffisamment d’argent frais !

Tout va donc pour le mieux, dans le meilleur des mondes !