Manifestation des agriculteurs à Mayenne le 18 décembre 2007

Article de "Avenir Agricole"

Article du courrier de la Mayenne du jeudi 20 décembre 2007

Photos issues du site de la FDSEA Mayenne :
http://www.fdsea53.fr/sites/d53/dos/act/act_syn/manifestation_tht_18_decembre_2007.aspx

Article Ouest-France :

50 tracteurs sur la route contre la THT

Les agriculteurs des cantons d’Ernée et de Landivy sont venus à la rencontre du sous-préfet, hier mardi, à Mayenne.

Une cinquantaine de tracteurs à la queue leu leu. Le convoi a emprunté la nationale 12 entre Ernée et Mayenne, mardi. Les agriculteurs des cantons d’Ernée et de Landivy ont réaffirmé leur opposition au projet de ligne à très haute tension qui doit passer sur leurs terres, pour acheminer l’électricité du futur réacteur nucléaire de Flamanville, dans la Manche.

Un peu après 14 h, le cortège s’est immobilisé dans la rue Ambroise-de-Loré, devant la sous-préfecture et sur la nationale 12, dans l’objectif de rencontrer le sous-préfet. Celui-ci a accepté le dialogue. « On n’est pas là pour discuter des éventuels méfaits sur la santé d’une ligne de 400 000 volts, mais pour dire qu’on n’en veut pas ! », a déclaré l’un des agriculteurs du groupe, emmené par Christophe Béchu, vice-président de la FNSEA, et Daniel Roulette, un élu de Fougerolles-du-Plessis.

La manifestation a été organisée suite à la validation du fuseau, lundi à Saint-Lô. « Le travail pour déterminer précisément où passera la ligne se fera sur le terrain, mètre par mètre, avec les personnes concernées, a déclaré le sous-préfet. Nul ne peut dire aujourd’hui quelles parcelles, elle traversera. »

Les agriculteurs ont annoncé qu’ils restaient mobilisés et qu’ils iront « en justice s’il le faut. La ligne THT n’a aucune raison d’être en Mayenne. » Les agriculteurs, qui craignent des répercussions sur la santé des hommes et des animaux, une dépréciation de leurs biens et une pollution visuelle et sonore, ont mis en garde la société RTE (Réseau de transport d’électricité). « Les techniciens débarquent dans nos fermes comme en terrain conquis, pour prendre des photos. Ils doivent changer de méthodes, ou ça va mal finir. »

Julien BELAUD.

Ouest-France, le 19/12/2007