La Coordination Antinucléaire Régionale Basse-Normandie appelle à soutenir les anti THT du bois du Chefresne.

COMMUNIQUÉ de la Coordination antinucléaire régionale

La Coordination Antinucléaire Régionale appelle à soutenir les anti THT du bois du Chefresne.

Depuis maintenant près d’un mois et demi, des militants anti-THT et antinucléaires ont pris l’initiative d’occuper le site du petit bois de la Bévinière au Chefresne. Ils espèrent, par leur présence dans les arbres, rendre impossible tout élagage ou abattage indispensable pour faire passer la ligne THT Cotentin Maine. RTE est chargé de construire cette ligne de 400 000 volts pour transporter l’électricité en provenance du réacteur nucléaire EPR. en construction à Flamanville. Et c’est bien la construction de l’EPR à Flamanville qui oblige la mise en chantier de cette ligne THT.

Nous saluons le courage et la détermination de cette action exemplaire : ces militants occupent le bois malgré les intempéries ... et les menaces d’une probable intervention des forces de l’ordre. La coordination antinucléaire régionale leur réitère son soutien, appelle chacun à se rendre sur place pour les encourager et pour celles et ceux qui le peuvent, à prendre part à cette initiative. Nous souhaitons que ce type d’action se popularise, se répande et s’amplifie en créant des poches de résistance le long du tracé de la THT,

Nous luttons pour une sortie rapide du nucléaire et pour qu’une décision politique soit prise immédiatement dans ce sens. Les économies d’énergie et les différents types de renouvelables peuvent remplacer le nucléaire, comme le prouvent tous les pays qui l’ont déjà abandonné. Nous demandons toujours l’arrêt immédiat du chantier de l’EPR, inutile, coûteux (plus de 6 Milliards d’euros) et extrêmement dangereux. Faudra-t-il attendre un Tchernobyl ou un Fukushima en France pour que les responsables politiques daignent enfin en prendre conscience ?

Quel que soit le gouvernement en place, nous continuerons cette lutte indispensable : d’abord informer et convaincre l’opinion publique, pour ensuite créer un rapport de force suffisant obligeant les politiques à "sortir du nucléaire".

Coutances, 3 mai 2012