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Action de réappropriation d’une maison de RTE - Articles de presse

lundi 7 mai 2012, par postmaster

Dépêche AFP :

Evacuation par les gendarmes d’une maison squattée par des militants anti-THT

Une vingtaine d’opposants au projet de ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine ont été évacués dimanche par les gendarmes d’une maison à Notre-Dame-de-Cenilly (Manche) que la filiale d’EDF en charge de la ligne, RTE, a racheté, a-t-on appris auprès de la préfecture.

Une vingtaine de militants ont été auditionnés par les gendarmes. Certains, moins de 10, le sont encore, a précisé Benoît Le Maire, le directeur de cabinet du préfet de la Manche.

Selon M. Le Maire, ils ont tenté de squatter la maison appartenant à RTE. Un porte-parole des militants a affirmé à l’AFP que la maison était occupée depuis plusieurs jours.

Les militants se sont vus notifiés une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Coutances (Manche) datant de mars en vertu de laquelle toute personne menant une action de blocage du chantier encourait une astreinte de 2.000 euros par personne et par heure.

Des ordonnances similaires ont été prises dans les autres départements concernés par la THT (Ille-et-Vilaine, Mayenne, Calvados).

Les opposants réclament le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets sur la santé des THT. Plusieurs études montrent qu’il y a statistiquement plus de risque pour un enfant d’être atteint de leucémie s’il vit près d’une ligne THT mais le lien de cause à effet n’a jamais été prouvé.

Le juge de l’expropriation du tribunal de grande instance de Caen doit rendre sa décision mercredi concernant la plainte d’un éleveur qui réclame 361.000 euros de dédommagement à RTE, persuadé que la ligne à très haute tension qui passe près de chez lui rend ses vaches malades.


Article en ligne de France 3 Basse-Normandie

Des militants anti-THT arrêtés

Ils occupaient une maison rachetée par RTE dans la Manche depuis plusieurs jours.

Cette maison, située à Notre-Dame-de-Cenilly, se situe dans le périmètre de la future ligne THT.

Un pique-nique y était prévu ce dimanche comme au mois de novembre dernier.

Mais, contrairement à la dernière fois, le pique-nique n’aura pas lieu.

Selon des militants anti-THT, en effet, la gendarmerie est intervenue en fin d’après-midi pour évacuer les opposants de l’habitation et bloquer les militants en route.

Une vingtaine de personnes aurait été interpellée au cours de l’opération.

La gendarmerie n’a pas souhaité s’exprimer. Un hélicoptère survolait toujours la zone en fin d’après-midi.

Un premier pique-nique anti-THT avait eu lieu au même endroit en novembre 2011 - Archives France 3 Basse-Normandie

Article de Catherine BERRA - France 3


Ouest-France en ligne le 6 mai 2012 :

Des militants anti-THT évacués d’une habitation à Notre-Dame-de-Cenilly

Selon des militants anti-THT, la gendarmerie est intervenue en fin d’après-midi à Notre-Dame-de-Cenilly (Manche) pour évacuer plusieurs opposants à la ligne Contentin-Maine.

Les militants anti-THT occupaient depuis plusieurs jours une maison située dans le périmètre de la future ligne à haute tension, et rachetée par RTE. Ils projetaient d’y organiser, ce soir dimanche, un pique-nique suivi d’un concert.

Une vingtaine de personnes aurait été interpellée au cours de l’opération.

Pour l’heure, la gendarmerie n’a pas souhaité s’exprimer. Un hélicoptère survolait toujours la zone en fin d’après-midi.


Article Ouest-France papier du 7 mai 2012 :

Des anti-THT délogés d’une maison dans la Manche

La gendarmerie est intervenue hier après-midi sur la commune de Notre-Dame-de-Cenilly (Manche), pour déloger des militants anti-THT. Les opposants à la ligne Cotentin-Maine occupaient depuis plusieurs jours une habitation située sur le tracé de la future ligne électrique, et récemment rachetée par RTE.

Ils projetaient, hier soir, d’y organiser un pique-nique suivi d’un concert. Une vingtaine de militants, "dont il fallait connaitre l’identité", ont été arretés durant l’opération effectuée "sans heurt" selon la gendarmerie. L’habitation n’aurait pas été fracturée selon le procureur de la République de Coutances, Renaud Gaudeul. L’occupation des lieux ne constitue donc pas une infraction, selon lui. RTE aurait demandé le concours de la force publique pour assurer l’évacuation des militants anti-THT.

La filiale d’EDF pourrait réclamer le paiement d’amendes assorties d’astreintes aux militants anti-THT.


Brève de la Manche Libre

THT : des opposants évacués d’une maison

Des militants anti-THT ont été évacués d’une maison dans la Manche par les forces de l’ordre, dimanche 6 mai.

Une vingtaine de militants anti-THT ont été évacués d’une maison rachetée par RTE, maître d’ouvrage de cette ligne, par les forces de l’ordre dimanche 6 mai à Notre-Dame-de-Cenilly dans la Manche.

Ils ont été entendus par les gendarmes qui leur ont rappelé qu’ils encouraient une astreinte de 2.000 euros par personne et par heure, prévue par une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Coutances.


Europe 1 (en ligne, avec AFP)

Manche : des militants anti-THT évacués

Une vingtaine d’opposants au projet de ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine ont été évacués dimanche par les gendarmes d’une maison située à Notre-Dame-de-Cenilly dans la Manche que la filiale d’EDF en charge de la ligne, RTE, a rachetée, a-t-on appris auprès de la préfecture. "Une vingtaine de militants ont été auditionnés par les gendarmes. Certains, moins de 10, le sont encore", a précisé Benoît Le Maire, directeur de cabinet du préfet de la Manche.

Selon Benoît Le Maire, ils ont tenté de squatter la maison appartenant à RTE. Un porte-parole des militants a affirmé que la maison était occupée depuis plusieurs jours. Les militants se sont vu notifier une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Coutances, dans la Manche datant de mars en vertu de laquelle toute personne menant une action de blocage du chantier encourait une astreinte de 2.000 euros par personne et par heure.

Des ordonnances similaires ont été prises dans les autres départements concernés par la THT (Ille-et-Vilaine, Mayenne, Calvados). Les opposants réclament le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets sur la santé des THT. Plusieurs études montrent qu’il y a statistiquement plus de risque pour un enfant d’être atteint de leucémie s’il vit près d’une THT mais le lien de cause à effet n’a jamais été prouvé.