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Article Rennes-infhonet : De l’électricité dans l’air devant EDF
lundi 17 septembre 2007, par
Des membres du Ganva (groupe d’actions non violents anti-nucléaires) se sont rassemblés dès 6h15 lundi matin, devant le siège régional d’EDF. Ils ont notamment déployé une grande banderole sur le bâtiment et protestaient contre les lignes à haute tension.
Depuis 6h15 ce matin, une vingtaine de manifestants sont rassemblés devant le siège régional d’EDF, près de Villejean. Ils sont là « pour dénoncer le manque de transparence en ce qui concerne les réunions dites de concertation entre RTE, EDF et les élus locaux » vis-à-vis du ralliement d’une ligne très haute tension entre le réacteur nucléaire de Flamanville (50) et un réseau 400 000 volts qui passe par Fougères.
Selon Alain Correa, porte-parole des manifestants, « les lignes THT (très haute tension, ndlr) présentent des dangers, tant pour les populations que pour les animaux. Par exemple, les enfants peuvent développer des céphalées (douleurs ressenties au niveau de la boite crânienne, ndlr) et les vaches, des mammites(inflammation de la mamelle, ndlr) ».
Les manifestants sont des militants du Ganva (groupe d’actions non violentes anti-nucléaires). Ils attendent un « moratoire sur les l’EPR » et attendent que soient « figés les projets de ligne THT ». « La France n’en a pas besoin », peste Alain Correa.
"Le nucléaire tue l’avenir"
Les manifestants sont uniquement surveillés par deux policiers mais ont eu, dans la matinée, la visite des renseignements généraux, venus connaître les revendications. Ceci n’a pas empêché une poignée de contestataires de monter sur le bâtiment d’EDF pour y déployer une large banderole « Le nucléaire tue l’avenir ».
Il n’est pas question, pour autant, d’empêcher les salariés de se rendre à leur travail. « Ça se passe très bien avec eux. Certains nous souhaitent bon appétit lorsqu’il passent près de nous ». Il faudra bien, de toute façon, qu’ils s’habituent à cette présence puisque les manifestants comptent bien y passer la nuit. « L’objectif, c’est de rester 48 heures ».
Pour cela, il faut vivre avec des bouts de ficelle. bouteilles d’eau en guise de petit coin, couvertures pour tenir chaud et quelques vivres. Qu’importe : « Les gens sont motivés, même pour une garde à vue », prévient Alain Correa. Avant d’en arriver là, ils espèrent bien être reçus par le préfet.