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3ème jour d’action. Un 14 juillet à Saint-Germain en Cogles

lundi 14 juillet 2008, par postmaster

Encore une fois, des militants occupent symboliquement un pylône pour dénoncer l’EPR et la THT.


Communiqué de presse

Groupe d’actions non-violente antinucléaire (Ganva)

Saint-Germain en Cogles – lundi 14 juillet

A l’heure où les troupes défilent sur les Champs-Elysées, des militants du Ganva occupent à nouveau un pylône de la ligne THT (Très-Hautes-Tension) 400.000 volts Flamanville-Domloup, sur la commune de Saint-Germain en Cogles.

En effet, sous les lignes THT, les habitants ne sont pas à la fête.
Impacts sanitaires et environnementaux, problèmes agricoles et manques à gagner économiques... les lignes THT et leurs champs électromagnétiques pourrissent la vie de ceux qui ont le malheur d’habiter et travailler à coté.

Tentacules disséminées de l’hyper-centralisme électrique, il est urgent de
réglementer ces installations industrielles et nuisibles.

A défaut de sortir du nucléaire immédiatement, il faut absolument
abandonner sa relance (le nouveau réacteur nucléaire EPR) et adopter un moratoire suspensif sur toute nouvelle construction de ligne THT.

D’autre part, par leurs actions de ce long week-end, les militants
anti-nucléaires du Ganva, soutenus probablement par beaucoup d’autres, veulent une nouvelle fois réaffirmer que le nucléaire n’est ni la solution aux changements climatiques, ni un gage de sécurité énergétique et militaire.

Apportant plus de problème qu’il n’en résout, le nucléaire est
incompatible avec les économies d’énergies et les énergies renouvelables, que la population souhaite pourtant voir se développer.


Dépêche AFP de lundi soir :

Fin de l’occupation d’un pylône par des antinucléaires en Ille-et-Vilaine

RENNES - Les militants qui occupaient depuis lundi matin un pylône d’une ligne électrique à très haute tension (THT) à Saint-Germain-en-Coglès (Ille-et-Vilaine), sont redescendus au sol dans la soirée sans incident, a-t-on appris auprès des manifestants opposés à la construction de l’EPR dans la Manche.

"Les trois militants sont redescendus vers 19H00 sans pression des forces de l’ordre, peu présentes sur les lieux", a indiqué à l’AFP l’un de ces manifestants.

Il s’agissait de la troisième opération de ce type organisée par le Groupe d’actions non violentes antinucléaires (Ganva) en trois jours, après celles de samedi dans la Manche et de dimanche en Mayenne.

Deux hommes et une femme étaient montés sur un pylône à 20 mètres de hauteur vers 11H00. Ils y avaient accroché un drapeau français rappelant les festivités du 14 juillet où l’on pouvait lire "bleu, blanc, boum" ou encore une banderole proclamant "RTE le +pylôneur+ citoyen sous très haute tension", selon le même militant.

L’énergie produite à Flamanville (Manche), après l’achèvement de l’EPR (réacteur à eau sous pression) en cours de construction, devrait être acheminée par une ligne THT de 400.000 volts jusqu’à Domloup (Ille-et-Vilaine), à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Rennes.

Par ses actions, le Ganva souhaitait attirer l’attention sur l’impact d’une ligne THT sur la santé des habitants demeurant sur son passage. Comme plusieurs associations locales, il réclame "un moratoire suspensif" sur ce projet THT dans l’attente des résultats des études en cours sur les éventuelles pathologies déclenchées chez l’homme par la proximité des lignes THT.

Les actions des antinucléaires se sont multipliées dans la région depuis le démarrage en décembre 2007 du chantier de l’EPR qui doit se terminer en 2012. L’EPR de Flamanville est le deuxième réacteur de ce type en construction dans le monde, après celui de Finlande.

Nicolas Sarkozy a annoncé le 3 juillet la construction d’un deuxième EPR en France à partir de 2011. Son lieu d’implantation n’a pas encore été décidé.

(©AFP / 14 juillet 2008 19h09)


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